Êtes-vous susceptible d'être victime d'une lombalgie comme 80 % de la population ? Découvrez les facteurs de risque pour prévenir les douleurs lombaires.
Solutions EPITACT®
La diversité des facteurs de risque de la lombalgie place cette affection en tête de liste des causes de consultation. La lombalgie commune (c’est-à-dire non liée à une pathologie) représente 85 % à 90 % des maux de dos(1). Cependant, elle guérit très souvent spontanément en moins de quatre semaines.
Le dos comporte 3 zones principales : cervicales (en haut), zone dorsale (au milieu) et lombaires (en bas). La lombalgie est synonyme de douleurs lombaires et visent donc toutes les douleurs localisées en bas du dos.
Vous avez mal en bas du dos et souhaitez en connaître davantage sur les facteurs de risque de la lombalgie ? EPITACT® vous éclaire sur le sujet !
Les facteurs de risque posturaux et environnementaux de la lombalgie
Ci-dessous se trouvent les principaux facteurs de risque mécaniques de la lombalgie. Ils sont ainsi liés à l’environnement et aux postures adoptées. Cette catégorie de facteurs est d’ailleurs la première responsable de la survenue des douleurs lombaires. On retrouve ainsi(2) :
• les sollicitations inhabituelles du dos : mouvements brutaux, efforts excessifs (port de charges lourdes qui entraînent une surcharge musculaire) ou chutes ;
• la répétition de vibrations ;
• un travail physique lourd ;
• enfin, les postures contraignantes répétées ou prolongées, responsables de compressions sur les lombaires. On pense notamment au dos rond, très fréquent dans certaines activités, ou au fait de se tourner sur le côté en se penchant vers l’avant. Aussi, la position assise, debout ou accroupie prolongée, ainsi que le fait de porter une lourde charge à bout de bras, ou de mauvaises positions de sommeil peuvent être autant de facteurs de risque de la lombalgie.
Les facteurs de risque psychologiques et professionnels de la lombalgie
Il existe en effet des contraintes psychosociales qui jouent un rôle non négligeable dans la survenue des lombalgies. Étonnant n’est-ce pas ? Ces contraintes s’expriment particulièrement dans le cadre professionnel. Ce type de facteurs de risque de lombalgies peut principalement résulter de(3) :
• l’insatisfaction au travail (monotonie, contraintes de rythme) ;
• la fatigue ;
• les mauvaises relations au travail ;
• le stress qui agit peu à peu sur le corps pour se manifester par des symptômes physiques.
Les autres facteurs de risque de la lombalgie
Enfin, d’autres facteurs supplémentaires de douleurs lombaires sont à prendre en compte(2 , 3, 4, 5). Qu’ils soient physiologiques ou exogènes, leur contribution n’est pas à prendre à la légère. Voici quelques exemples :
• Les antécédents personnels de lombalgie ou les antécédents familiaux. Une étude(7) a clairement démontré que les enfants dont les parents souffrent d’une lombalgie sont plus touchés que ceux dont les parents sont sains (24 % contre 14 %).
• Les pathologies sous-jacentes (lisez l’article sur les causes du mal de dos pour plus d’informations).
• La grossesse. Bien souvent, le poids du bébé déplace le centre de gravité, impactant la courbure du bas du dos par compensation. On parle alors d’hyperlordose.
• La corpulence (maigreur, surpoids ou obésité) joue sur la colonne vertébrale et les contraintes imposées.
• L’âge. Le dos souffre effectivement du vieillissement. Avec l’âge, la quantité d’eau diminue dans les tissus, dans les articulations. En conséquence, le cartilage devient moins épais, et la répétition de postures contraignantes contribuent davantage à son usure. À terme, on parle d’arthrose.
• Le tabagisme. La nicotine a des effets vasoconstricteurs et freine la bonne circulation du sang. Les disques intervertébraux reçoivent alors un apport nutritif réduit.
• La sédentarité. Le manque d’activité physique est l’un des facteurs de risque les plus courants de lombalgie. Il est d’ailleurs conseillé, contrairement aux croyances populaires, de (re)commencer progressivement une activité physique pour prévenir ou soulager l’inconfort lombaire.
• L’alimentation. Une alimentation trop riche (protéines, graisses saturées, sucres) favorise le phénomène inflammatoire. Privilégiez alors les aliments riches en oméga-3, les fruits et légumes qui sont riches en antioxydants.
• Le manque d’hydratation. Des disques pulpeux séparent les vertèbres. S’ils sont déshydratés, ils perdent en volume et entraînent un écrasement des vertèbres entre elles.
Une grande partie des facteurs de risque précédemment cités sont d’ailleurs des facteurs de risque de passage à la chronicité ! Les plus courants sont les facteurs psychologiques, l’insatisfaction au travail, l’âge ou encore les antécédents de lombalgie(6).
Des solutions qui préviennent les facteurs de risque de la lombalgie
La multiplicité des facteurs de risque de la lombalgie entraîne une difficulté à identifier l’origine précise des douleurs. Pour mettre toutes les chances de votre côté, essayer donc d’anticiper le plus de ces facteurs de risque possible.
Vous pouvez notamment adopter des gestes simples au quotidien : privilégiez une bonne alimentation et une activité physique régulière. Commencez doucement, mais sûrement ! Si vos douleurs proviennent principalement de mauvaises postures au travail, des outils ergonomiques ou des aménagements simples et rapides existent ! EPITACT® met également à votre disposition des conseils pour prévenir les douleurs quotidiennes du mal de dos.
Pensez aussi à discuter et partager avec vos amis et collègues. Vous lutterez ainsi agréablement contre les facteurs de risque de la lombalgie liés aux contraintes psychologiques. N'oubliez pas non plus de consulter un professionnel de santé pour la meilleure prise en charge de votre douleur par un protocole adapté à votre cas.
En complément, vous pouvez vous munir du correcteur de posture POSTUROSTRAP™* développé par EPITACT®. Cette technologie se porte en toute discrétion pour vous redresser naturellement et prévenir ainsi l’inconfort du dos. Pour un programme préventif optimal, pratiquez régulièrement quelques exercices d’étirements, d’échauffement et de renforcement musculaire pour le dos.
*Cette solution est un dispositif médical de classe I, qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE. Lire attentivement la notice avant utilisation. Fabricant : Millet Innovation. 08/2021
Pour aller plus loin que cette approche globale et simplifiée, voici quelques sources supplémentaires :
(1)Robitaille, Christine, et Michel Fleury. « Mal de dos ? Relaxez ! » Le Médecin du Québec 46, no 8 (août 2011): 4.
(2)Demaret, Jean-Philippe, Freddy Willems, et Frédéric Gavray. « Le dos: un édifice précieux à protéger - Prévention du mal de dos dans la construction », 2005, 119.
(3)INRS. « Lombalgie ». INRS, 2018. https://www.inrs.fr/risques/lombalgies/statistique.html.
(4)INRS. « Travail et lombalgie - Du facteur de risque au facteur de soin ». INRS ED 6087, 2019.
(5)Foltz, Violaine, et Sylvie Rozenberg. « Lombalgie et grossesse ». Revue du Rhumatisme Monographies 88, no 1 (février 2021): 34‑40. https://doi.org/10.1016/j.monrhu.2020.11.007.
(6)Nguyen, Christelle, Serge Poiraudeau, Michel Revel, et Agathe Papelard. « Lombalgie chronique : facteurs de passage à la chronicité ». Revue du Rhumatisme 76, no 6 (juin 2009): 537‑42. https://doi.org/10.1016/j.rhum.2009.03.003.
(7)Bernard, Jean-Claude, et Sonia Jemni. « Lombalgies de l’enfant et de l’adolescent ». Kinésithérapie, la Revue 6, no 54 (juin 2006): 30‑35. https://doi.org/10.1016/S1779-0123(06)70174-7.