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L’apparition comme l’évolution des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques sont relativement imprévisibles. Bien que certaines causes et facteurs aggravants soient avérés, beaucoup d’incertitudes demeurent encore quant aux raisons de leur apparition(1). Par ailleurs, la cause est rarement unique : plusieurs facteurs associés sont généralement responsables de telles cicatrices(2).
Pour y voir plus clair, EPITACT® dresse la liste des causes et facteurs aggravants les plus fréquents d’une cicatrice hypertrophique et chéloïde.
Qu’est-ce qu’une cicatrice hypertrophique et chéloïde ?
Par définition, la cicatrice hypertrophique et la cicatrice chéloïde sont deux types de cicatrisation anormale d’une plaie. Leur mécanisme d’apparition est cependant très similaire et fait intervenir deux principaux protagonistes : les fibroblastes et le collagène.
En effet, ces cicatrices sont le résultat d’une prolifération excessive de cellules de la peau lors du processus de cicatrisation. En parallèle, ces cellules appelées fibroblastes, qui synthétisent le collagène, accélèrent la production de cette substance et celle d’autres protéines. Rappelons que le collagène est une protéine présente de manière très abondante dans le corps et dans la peau. Il contribue à la régénération de la peau, à sa fermeté, à son élasticité et sert de support des structures du corps entier !
Dans le cas des cicatrices hypertrophiques et chéloïdes, sa production devient incontrôlée et excessive. Il finit alors par s’accumuler dans la peau.
Causes des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques
Toute cicatrice, qu’elle soit normale, hypertrophique ou chéloïde, apparaît à la suite d’un traumatisme de la peau. Il peut s’agir de toutes sortes de lésions : petite coupure, brûlure, scarification, infection, varicelle, etc.(1)
Parfois, l’origine est même inconnue si la lésion a été causée par un microtraumatisme passé inaperçu. Par exemple, une coupure de rasage, une piqûre, un tatouage ou l’acné peuvent contribuer à leur formation(3). Les piercings semblent faire partie des causes très fréquentes de cicatrices, notamment chéloïdes.
Enfin, ces lésions proviennent aussi souvent d'un acte chirurgical : une incision ou une suture peut avoir causé ces types de cicatrices. L’une des interventions particulièrement incriminées est la chirurgie de décollement des oreilles. Elle implique non seulement une incision derrière l’oreille, mais aussi une cicatrice dans une zone à risque.
Facteurs aggravants des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques
• La localisation de la lésion
Toute lésion peut entraîner le développement d’une cicatrice chéloïde ou hypertrophique. Cependant, certaines zones du corps semblent les développer plus facilement. Il s’agit notamment de la partie supérieure du corps : oreilles, cou, épaules, sternum(2).
D’autres facteurs favorisant ressortent dans la littérature scientifique, comme une durée de cicatrisation prolongée (> à 3 semaines)(4).
Enfin, on relève qu’une zone de peau peu mobile et tendue est un terrain favorable à leur formation. Les zones à fortes concentration de glandes sébacées (production de sébum) semblent également privilégiées (thorax, épaules)(3).
• L’âge
On observe une fréquence accélérée chez les jeunes, notamment entre 10 et 30 ans(3). Cela s'explique par une peau bien plus tendue chez une personne jeune qu’une personne mûre ou âgée. Ainsi, le développement d’une cicatrice chéloïde ou hypertrophique à un âge avancé est rare(2).
• Le type de peau
Certaines personnes sont plus touchées par les cicatrices chéloïdes et hypertrophiques. La cicatrice chéloïde aurait des facteurs génétiques et affecterait davantage les peaux foncées. La cicatrice hypertrophique touche elle aussi davantage les peaux foncées et noires ainsi que les personnes de phénotype asiatique(2, 4).
• Les hormones
Une cicatrice chéloïde ou hypertrophique se développe plus facilement en période de forte variation hormonale comme la puberté et la grossesse. Inutile de rappeler que l’acné, facteur de risque cité précédemment, fait partie des tracas potentiels de l’adolescence. D’ailleurs, la période postménopause, marquée par une activité hormonale ralentie, s’accompagne parfois d’une stabilisation des cicatrices chéloïdes(2, 3).
• La génétique
De nombreuses études émettent l’hypothèse d’une contribution génétique au développement d’une cicatrice chéloïde ou hypertrophique.
La pigmentation de la peau est un premier facteur génétique prédisposant aux cicatrices pathologiques susmentionnées(1, 3).
Aussi, une étude(5) met en avant un lien potentiel entre la transmission de gènes sur certains chromosomes et le développement d’une cicatrice chéloïde. Cependant, des recherches plus approfondies seraient nécessaires pour déterminer leur nature avec précision.
Lutter contre les causes et facteurs aggravants des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques
Même si la prévention est la première arme contre les cicatrices chéloïdes et hypertrophiques, d’autres moyens permettent de les réduire. Parmi les traitements conservateurs réputés de ces lésions, les gels de silicone occupent une place prépondérante. Compte tenu de leur réputation, EPITACT® a mis au point une solution efficace et discrète pour améliorer l’aspect des cicatrices hypertrophiques et chéloïdes. La protection en gel de silicone* s’inscrit donc dans une démarche à visée esthétique.
Ses performances sont augmentées par son tissu résistant, son adhésivité et sa capacité de compression. Il est indiqué de la porter quotidiennement, en prévention ou lorsque la cicatrice est déjà évoluée. De plus, ce dispositif à découper sur mesure est lavable et réutilisable pour une utilisation durable et une efficacité prolongée. En cas de cicatrices pathologiques, toujours se référer à un professionnel de santé pour connaître le protocole à suivre.
Cette liste de causes et facteurs aggravants des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques n’est pas exhaustive. Pour en savoir plus, EPITACT® vous propose un compte-rendu sur les symptômes ou les traitements préventifs et conservateurs des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques.
Cette solution est un dispositif médical de classe I, qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE. Lire attentivement la notice avant utilisation. Fabricant : Millet Innovation. 02/2022
Pour aller plus loin que cette approche globale et simplifiée, voici quelques sources supplémentaires :
(1)Téot L. Classification des cicatrices pathologiques. Revue Francophone de Cicatrisation. juill 2018;2(3):17 21.
(2)Le Touze A. Particularités de la cicatrisation chez l’enfant. Revue Francophone de Cicatrisation. juill 2019;3(3):10 5.
(3)Philandrianos C, Kerfant N, Jaloux C, Martinet L, Bertrand B, Casanova D. Les cicatrices chéloïdes (première partie) : une pathologie de la cicatrisation cutanée. Annales de Chirurgie Plastique Esthétique. 1 avr 2016;61(2):128 35.
(4)Le Fourn B, Bogaert P. Traitement Secondaire chirurgical et médical des cicatrices. Annales de Chirurgie Plastique Esthétique. nov 2019;64(5 6):392 403.
(5)Marneros AG, Norris JEC, Olsen BR, Reichenberger E. Clinical Genetics of Familial Keloids. Archives of Dermatology. 1 nov 2001;137(11):1429 34.