Solutions EPITACT®
Cicatrices hypertrophiques et chéloïdes : les traiter naturellement
Blessure, brûlure, intervention chirurgicale... On ne peut prévoir l'aspect définitif d'une cicatrice. Cependant, une cicatrice hypertrophique peut encore être traitée avec des crèmes, gels et pansements aidant à la résorption. Découvrez comment !
Les différents types de cicatrices
Cicatrice chéloïde
Une cicatrice peut évoluer avec le temps, plusieurs mois après le traumatisme cutané, voire quelques années plus tard. Si d’un aspect plan, elle prend progressivement un peu de relief, il peut s’agir d’une cicatrice dite chéloïde. Ce type de cicatrice s’étend de quelques millimètres à plusieurs centimètres autour de la zone cicatricielle. Leur coloration peut varier : blanche, rose, rouge, brune… Son apparence est souvent comparée à un chou-fleur et présente un caractère parfois spectaculaire.
L’évolution des cicatrices chéloïdes peut intervenir de deux à trois mois et jusqu’à deux ou trois ans après le traumatisme cutané.
Les cicatrices chéloïdes s’expliquent par la fabrication excessive de tissu cutané. On parle alors de cicatrice fibroproliférative. Les cellules fibroblastes de la peau produisent trop de collagène, ce qui provoque un épaississement de l’épiderme. Ce processus, bien que bénin, est qualifié de tumoral puisqu’il ne peut s’arrêter seul. Même si leur apparence se stabilise, les cicatrices peuvent rester douloureuses montrant que leur évolution reste active.
Les peaux pigmentées semblent plus touchées par ce type de cicatrices. De même, les personnes présentant un fort terrain allergique ou une maladie héréditaire du tissu conjonctif semblent plus concernées.
Cicatrice hypertrophique
Les cicatrices hypertrophiques se caractérisent par leur léger relief, leurs bords parallèles et leur progression souvent précoce. Leur évolution débute parfois un à deux mois après le traumatisme cutané et peut se prolonger jusqu’à deux ans plus tard.
Ce type de cicatrice se cantonne généralement aux zones préthoraciques (sternum), aux angles des mâchoires inférieures et aux régions adjacentes (joues, cou, oreilles...).
Cicatrice atrophique
Contrairement aux deux types de cicatrices cités précédemment, celles-ci ne présentent pas de surépaisseur mais sont plutôt en creux. Il s’agit donc ici d’un défaut de production de tissu conjonctif. Pour la plupart, ces cicatrices sont des séquelles d’acné.
Les traitements des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques
Application de gels silicone
L’application d’un dispositif cicatrice chéloïde EPITACT®* a pour but d'améliorer l’aspect des cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes et vise à prévenir leur formation après un traumatisme cutané ou une opération. Le gel silicone occlusif EPITHELIUM 26® a été conçu pour diminuer de manière significative les rougeurs et reliefs de la surface de la cicatrice. Son caractère auto-adhésif permet une application simple et un retrait sans douleur même sur les zones pileuses.
Ce dispositif lavable à la main le rend réutilisable pour un usage plus durable. Enfin, présenté sous forme de plaque à découper, la solution EPITACT® permet d’ajuster la protection à la forme souhaitée.
Les crèmes et pommades
Des crèmes ou pommades dermocorticoïdes peuvent être appliquées par un massage appuyé sur la cicatrice (sans débordement). Selon la zone concernée, la crème ou pommade ne devra pas présenter la même concentration d’actifs. Ainsi, des doses plus faibles seront à préférer pour le visage.
Infiltrations
Dans certains cas, des infiltrations de corticoïdes peuvent être prescrites avec des concentrations variables. Ces infiltrations sont parfois réalisées à la seringue ou par une seringue à air comprimé.
Le port de vêtements compressifs : pressothérapie
Des vêtements compressifs sur mesure évitent le développement des cicatrices chéloïdes sous les zones protégées (sous-vêtements, bracelets, genouillères, etc.).
La chirurgie
Une intervention chirurgicale pour retirer la cicatrice peut avoir un effet encore plus dévastateur dans le cas d’une cicatrice chéloïde. En effet, le processus poussant les cellules à produire un excès de collagène et donc de tissu cutané risque de s’accentuer lors de la nouvelle cicatrisation. Si toutefois la chirurgie reste la seule alternative possible, le praticien retirera alors le cœur de la cicatrice. Cette intervention sera complétée par une radiothérapie pour limiter les risques de récidive.
Autres méthodes alternatives
Si aucun traitement n’a produit l’effet escompté, la radiothérapie ou la cryothérapie peuvent être proposées.
Souvent, le traitement venant à bout de ces cicatrices est long et nécessite la combinaison de plusieurs types de traitements.
Prévenir l’apparition de cicatrices pathologiques
Si certaines précautions peuvent réduire les risques, il est important d’avoir conscience que leur évolution semble être génétiquement déterminée. Cependant, certaines mesures peuvent limiter leur développement :
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Évitez les piercings dans les zones à risques (oreilles, cou, sternum par exemple) ;
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Appliquez sur vos cicatrices de l’écran total toutes les deux heures et recouvrez-les d’un vêtement pour empêcher l’exposition aux UV ;
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Utilisez un vêtement de compression au quotidien ;
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Appliquez une protection EPITACT®* spécifiquement prévu pour les cicatrices et conçu pour prévenir leur développement durant les mois suivant la cicatrisation.
*Cette solution est un dispositif médical de classe I, qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE. Lire attentivement la notice avant utilisation. Fabricant : Millet Innovation. 09/2019