EPITACT tord le cou aux idées reçues sur le mal de dos.
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« Non, j’ai mal au dos… ». Qui n’a jamais prononcé cette phrase ? Qui n’a jamais été gêné dans ses tâches quotidiennes par des douleurs lombaires ? Si ce mal est si répandu, il n’en n’est pas moins mal connu. EPITACT®, spécialiste du soin podologique et orthopédique, décrypte 4 idées reçues sur le mal de dos !
Idée reçue n°1 : se pencher souvent fait mal au dos
Il ne s’agit là que d’une légende. Plusieurs études démontrent le faible impact de la position fléchie ou des activités avec le dos rond dans les lombalgies. Ainsi, l’étude menée en 2016 par Lagersted-Olsen et son équipe a révélé l’absence de corrélation entre le fait de se pencher souvent et le développement ou l’aggravation du mal de dos(1).
En Inde, la position du dos en flexion peut être maintenue longtemps pour cuisiner ou manger sans que le nombre de lombalgies ne soit plus important qu’en Europe(2).
Ces éléments laissent penser que notre corps semble s’adapter aux contraintes et postures que nous lui imposons.
Idée reçue n°2 : être assis longtemps fait mal au dos
Contrairement aux idées reçues, être assis longtemps n’implique pas forcément des douleurs lombaires ! La causalité est en effet loin d’être établie. Les diverses études(3) sur les liens de cause à effet entre la lombalgie et la flexion, la torsion, le levage, la poussée ou encore la traction n’apportent pas d’éléments significatifs permettant d’affirmer ce lien.
Il est tout de même conseillé de se lever régulièrement et de changer souvent de position. Vous éviterez ainsi la sensation d’être ankylosé(e) (sensation de diminution de la mobilité d’une articulation, d’engourdissement ou de raideur).
Idée reçue n°3 : éviter les mouvements en cas de mal de dos
Il a été clairement prouvé que le dos a besoin de mouvement(4,5) ! Cela favorise le relâchement musculaire tout en estompant la sensation de raideur. Pire que l’inactivité, la sédentarité est clairement dangereuse(6). Conserver une activité physique, même modérée, aurait de réels impacts sur notre santé. Un renforcement musculaire de la sangle lombo-abdominale et de proprioception chez les patients lombalgiques réduirait les douleurs et diminuerait la durée des arrêts de travail(7). Essayez le correcteur de posture EPITACT®* pour vos mouvements quotidien !
Idée reçue n°4 : se tenir droit évite le mal au dos
La colonne vertébrale est naturellement composée de courbes plus ou moins marquées. Il est établi que ces courbes n’influencent pas le développement de lombalgies(8). Ainsi, avoir un dos droit n’impacte pas les douleurs que vous pouvez ressentir.
Par ailleurs, diverses études remettent en cause le lien de cause à effet entre la posture et le mal de dos(3,9).
Se tenir droit est donc une posture sociale mais qui ne doit pas non plus imposer un effort constant. Des temps de relâchement sont régulièrement nécessaires.
Idée reçue n°5 : « je me suis déplacé une vertèbre »
Cette expression pourtant très répandue n’a pas de réel fondement. En effet, une vertèbre a peu de chance de « se déplacer ». Chaque vertèbre est maintenue entre deux autres par des disques, des tendons, des ligaments et des muscles. Qui plus est, au centre des vertèbres, le canal rachidien abrite la moelle épinière. Si une vertèbre se déplaçait, nous risquerions la paralysie ! Ainsi, une sensation de gêne ou une douleur, souvent liée à une contracture musculaire, est en fait à l’origine de cette expression.
Tordre le cou aux idées reçues permet au final de se déculpabiliser. Le mal de dos est bien présent, mais nos efforts ne sont pas toujours récompensés. Selon le profil de chacun, sa morphologie, son activité, les mêmes règles ne peuvent donc s’appliquer. L’activité reste nécessaire malgré des douleurs, mais la pondération reste toujours de mise.
Quoi qu'il en soit, l'inconfort lombaire est vite handicapant et limite les activités. Pour prévenir cette gêne, EPITACT® a conçu un correcteur de posture : le POSTUROSTRAP™ Dos*. Développé pour être porté au quotidien, il vous fait prendre conscience de votre posture sans contraindre les mouvements pour vous aider à renforcer naturellement votre musculature dorsale. En effet, sa légèreté alliée aux bandes de maintien et plaquettes posturales vous poussent à vous redresser naturellement. Vous retrouverez alors le chemin d'un confort lombaire durable.
Si toute fois la prévention ne suffit pas, en cas de mal au dos, il reste préférable de consulter un professionnel de santé pour réfléchir au protocole adapté à votre cas. Un médecin, kinésithérapeute ou orthopédiste prendra notamment en compte les dimensions physiques, psychologiques et socio-professionnelles pour vous orienter vers le traitement adapté.
*Cette solution est un dispositif médical de classe I, qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE. Lire attentivement la notice avant utilisation. Fabricant : Millet Innovation. 05/2021
Pour aller plus loin que cette approche globale et simplifiée, voici quelques sources supplémentaires :
(1)Lagersted-Olsen, J., Thomsen, B.L., Holtermann, A., & Søgaard K. (2016). Does objectively measured daily duration of forward bending predict development and aggravation of low-back pain ? A prospective study. Scandinavian Journal of Work, Environnement & Health, 42(6), 528–537. doi:10.5271/sjweh.3591
(2)Pagare, V.K., Dhanraj, T., Thakkar, D., Sareen, A., & Palekar, T.J. (2015). Beliefs about low back pain : Status quo in Indian general population. Journal of Back and Musculoskelet Rehabilitation, 28(4), 731-737. doi : 10.3233/BMR-140575
(3)Kwon, B.K., Roffey, D.M., Bishop, P.B., Dagenais, S., & Wai, E.K. (2011). Systematic review: occupational physical activity and low back pain. Occupational Medicine, 61(8), 541–548. doi:10.1093/occmed/kqr092
(4)Belavy, D.L., Quittner, M.J., Ridgers, N., Ling, Y., Connell, D., & Rantalainen, T. (2017). Running exercise strengthens the intervertebral disc. Scientific Reports, 7. doi: 10.1038/srep4597
(5)Booth, F.W., Roberts, C.K., Thyfault, J.P., Ruegsegger, G.N., & Toedebusch, R.G. (2017). Role of inactivity in chronic diseases: evolutionary insight and pathophysiological mechanisms. Physiological Reviews, 97(4), 1351-1402. doi:10.1152/physrev.00019.2016
(6)Ziltener, J.L. (2010). Les bienfaits de l’activité physique (et/ou les méfaits de la sédentarité). Revue médicale Suisse, 6, 1495-1498. https://www.revmed.ch/
(7)Oesch P, Kool J, Hagen KB, Bachmann S. Effectiveness of exercise on work disability in patients with non-acute non-specific low back pain : Systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. J Rehabil Med 2010;42:193-205.
(8)Christensen, S.T., & Hartvigsen, J. (2008). Spinal curves and health : a systematic critical review of the epidemiological literature dealing with associations between sagittal spinal curves and health. Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics, 31(9), 690-714. doi: 10.1016/j.jmpt.2008.10.004
(9)Roffey, D.M., Wai, E.K., Bishop, P., Kwon, B.K., & Dagenais, S. (2010). Causal assessment of awkward occupational postures and low back pain : results of a systematic review. The Spine Journal : Official Journal of the North American Spine Society, 10(1), 89–99. doi:10.1016/j.spinee.2009.09.003